19 March 2013 | Foreign Affairs.
Ce mercredi 20 mars 2013, se déroulera la Journée internationale de la Francophonie sur tous les continents. Cette journée offre à nous Seychellois, aux 200 millions de locuteurs recensés dans le monde, ainsi qu’aux 870 millions de personnes vivant dans les 79 Etats et Gouvernements de l’Organisation Internationale de la Francophonie dont nous sommes membre, l’occasion de fêter la langue française en lui manifestant notre attachement et en célébrant sa richesse et sa diversité.
Je sais que pour l’occasion le Ministère du Tourisme et de la Culture, en étroite collaboration avec la Commission Nationale de la Francophonie, a concocté une série d’activités afin de réaffirmer et prolonger la parenté linguistique qui nous lie au reste du monde francophone.
Convaincu que le français n’est pas la langue de l’autre, mais c’est avant tout notre langue, la première qui a été parlée dans ces iles que l’on appelle aujourd’hui les Seychelles et dont nous sommes les fiers héritiers et architectes.
Le 20 Mars est donc une journée particulièrement importante pour nous Seychellois, d’autant qu’elle est le reflet d’une histoire et de liens qui nous unissent au reste du monde.
Ce qui nous réunit chaque fois au cours de cette Journée Internationale de la Francophonie, c’est en fait notre attachement historique, notre passion commune pour le français et aussi notre envie de la faire partager, de la développer et de l’enraciner.
C’est dans cette optique que j’ai signé en octobre 2010 avec le Secrétaire General de l’Organisation Internationale de la Francophonie le Pacte Linguistique, afin de valoriser et promouvoir la langue française dans toutes les sphères de la vie sociale seychelloise et dynamiser notre trilinguisme.
Car la valorisation de chacune de nos langues est à la fois un impératif culturel et linguistique et une nécessité pour notre développement.
Depuis des siècles, la géographie et l’histoire ont en effet offert à notre pays le privilège de vivre un trilinguisme dynamique : avec comme langues le créole, l’anglais et le français.
Ce trilinguisme loin d’être une faiblesse est une richesse. Mieux, ce trilinguisme fait aujourd’hui des Seychelles un éloge à la diversité défendue par la Francophonie.